Du livre des mémoires 1
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Du livre des mémoires 1
Du livre des mémoires 1
Celui qui m’a délaissé, m’a abandonné
Tu n’as jamais su ce que ce mot voulait dire, PÈRE
Le savais-tu au moins au moment de cet abandon
De toi et de toutes mes pensées je ne serais fier
Tu as laissé tes sentiments fuir ainsi pour de bon
Depuis bien des ans, je pensais à ta disparition
Elle est vraie maintenant, je peux à présent dire
Toi qui m’as envoyé dans ce monde sans fond
Ces mots sont que pour toi, tu ne pourras les lire
De tous ces jours passés dans ce monde d’hier
Ou je n’avais pas d’importance dans cette vie
Jamais, tu n’es venue voir ce que je devenais
Tu ne sais pas non plus tout ce que j’ai dû subir
Je n’étais qu’un esclave, un être battu, malmener
Par ces êtres qui se disaient de belle contrition
En vivant dans ces lieux des ans sans être aimé
Les coups et la perversion devenaient punitions
Mes maux sont bien là, peu à peu je les écarte
Depuis que tu n’es plus, je vois mieux mon chemin
Et j’ai le cœur à présent qui ne fait que battre
Je le sens bien, il revit pour l’amour de demain
Je ne jouerai pas une note musique pour ton âme
Au contraire je te dirai tous mes maux de rancœur
Ils seront très durs pour toi qui m’as laissé là
Tout était de moquerie car tu n’avais pas de coeur
Tant de temps si morbides à ne pouvoir espérer
Pour vivre de tendresse de douceurs et d’amour
Mais maintenant pour moi c’est le temps d’aimer
Toi tu seras poussière, je t’oublierai pour toujours
Sur ta tombe, je n’irai pas un seul instant prier
Ta mort même tardive m’apporte un soulagement
Elle me donne cet essor de vivre sans même supplier
Et de toi, il me restera à jamais ce terrible silence
J’effacerais ton image qui en moi créa ce vide
De savoir que tu n’es plus n’a pas d’importance
Je suis libre de dire les mots et de les écrire
En chassant ceux qui demeurent dans ce monde
Altaïr
Celui qui m’a délaissé, m’a abandonné
Tu n’as jamais su ce que ce mot voulait dire, PÈRE
Le savais-tu au moins au moment de cet abandon
De toi et de toutes mes pensées je ne serais fier
Tu as laissé tes sentiments fuir ainsi pour de bon
Depuis bien des ans, je pensais à ta disparition
Elle est vraie maintenant, je peux à présent dire
Toi qui m’as envoyé dans ce monde sans fond
Ces mots sont que pour toi, tu ne pourras les lire
De tous ces jours passés dans ce monde d’hier
Ou je n’avais pas d’importance dans cette vie
Jamais, tu n’es venue voir ce que je devenais
Tu ne sais pas non plus tout ce que j’ai dû subir
Je n’étais qu’un esclave, un être battu, malmener
Par ces êtres qui se disaient de belle contrition
En vivant dans ces lieux des ans sans être aimé
Les coups et la perversion devenaient punitions
Mes maux sont bien là, peu à peu je les écarte
Depuis que tu n’es plus, je vois mieux mon chemin
Et j’ai le cœur à présent qui ne fait que battre
Je le sens bien, il revit pour l’amour de demain
Je ne jouerai pas une note musique pour ton âme
Au contraire je te dirai tous mes maux de rancœur
Ils seront très durs pour toi qui m’as laissé là
Tout était de moquerie car tu n’avais pas de coeur
Tant de temps si morbides à ne pouvoir espérer
Pour vivre de tendresse de douceurs et d’amour
Mais maintenant pour moi c’est le temps d’aimer
Toi tu seras poussière, je t’oublierai pour toujours
Sur ta tombe, je n’irai pas un seul instant prier
Ta mort même tardive m’apporte un soulagement
Elle me donne cet essor de vivre sans même supplier
Et de toi, il me restera à jamais ce terrible silence
J’effacerais ton image qui en moi créa ce vide
De savoir que tu n’es plus n’a pas d’importance
Je suis libre de dire les mots et de les écrire
En chassant ceux qui demeurent dans ce monde
Altaïr
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