Je n’aurai plus de maux

Je n’aurai plus de maux



Cet arbre, il y a longtemps je l’ai planté
Mais un matin de brume, il va m’exterminer
Il est immense depuis des ans a grandit
Devant ma fenêtre, je le vois plein de vie

Il est énorme prenant beaucoup de place
Je n’ai besoin que d’un tout petit espace
Au printemps, il se couvrira de feuilles
Et son tronc servira pour mon cercueil

J’ai choisit une de ses grosses branches
Pour installer bien tresser la corde blanche
Celle qui arrêtera d’un coup mon souffle
Afin de terminer cette vie que je souffre

Je le regarde sans cesse tant il me hante
Combien de fois lui ai-je dit, tu me tentes
Mais avant, je lui conterais mes désespoirs
Ceux que je vis depuis des jours et des soirs

Je lui parlerai de mes rêves de démence
De tous ces maux venant de l’enfance
Être avec lui dans mes derniers instants
Lorsque mon cœur s’arrêtera avec ce temps

Je franchirai la porte sans le dire à personne
Je n’entendrai plus les cloches qui sonnent
Tout sera fini, je n’aurais plus peurs des cris
J’irai parcourir les univers et ses infinis

J’atteindrai cet autre long chemin de vie
Sans cauchemar ni angoisses des nuits
Seront finies alors toutes les turbulences
Je trouverai enfin pour moi la délivrance

Je n’aurai plus à vivre tous ces maux
Un dernier souffle, un murmure, un mot
Ils partiront tous finalement dans l’oubli
Sans aucune tristesse, plus une seule envie


Altaïr

Bonjour Altair,

Bien beau poème mais si tristes, chaque mots transpirent la souffrance, je n'aime pas te lire ainsi, mais je sais que tu as tes raisons ...........
Tu sais que tu n'es pas seule, il te suffit d'attrapper nos mains que l'on te tend, pour te sortir la tête de l'eau, il faut que tu t'accroche comme à une bouée, que l'on te lance, pour te rammener à la rive .
Attrappe cette bouée, et laisse toi guider.
Tendres pensées à toi mon chère Altair .

Quoi dire ? Je pense que tes mots en disent tant qu'il n'y a peu a dire. Comme pétus ça rend triste de lire ces mots, mais comme elle la encore uen fois dit tu as tes raiosn.
La mort trotte dans beaucup de nos tête, chaque jour est un combat de longue aleine. L'écriture comme tu le fait si bien dans els poèmes fait du bien, continue à écrire

Quelle honorable quete de combattre les maux par les mots

reçois de ma part un gros bisous

trè cher Altair
ton absence nous a manqué mais je constate dans ton poème encore et toujours énormément de detresse ce desespoir profond je ne pense pas que la mort soit un exutoire au mal terrestre car dans l'autre rive nous continuons a vivre cela peut paraitre incroyable pour celui qui n'a pas vu l'autre coté mais moi si j'ai vu et je le confirme ce que nous vivons ou avons vécu est suite a un carma de vie antérieure il faut essayer de vivre le plus correctement cette vie sans regret ni remord qui ronge l'ame et l'esprit remettre un coup d'accelérateur pour redémarrer un autre moment de vie plus serein et heureux vivre autre chose d'autres rencontres d'autres étapes constructives et ceci a tout age de la vie
courage Altail
Je suis de tout coeur avec toi et je t'envoie un peu de ma force qui m'a permis de poursuivre la route
Ydole